Séries #49

Lessons in chemistry


Au début des années 1960, Elizabeth Zott voit son rêve de faire carrière, en tant que scientifique, contrecarré par une société cantonnant les femmes à la sphère domestique. Une fois enceinte, la jeune mère célibataire, renvoyée du laboratoire dans lequel elle travaillait, décroche un emploi d'animatrice dans une émission de cuisine à la télévision. En caressant toujours l'espoir de revenir un jour à la science, elle se met à enseigner à toute une nation de femmes au foyer négligées beaucoup plus que des recettes...

Série Apple TV courte qui se dévore, sur les difficultés d'une femme dans les années 60 à mener carrière dans le domaine scientifique. Brie Larson joue très bien. On reprochera à la série de prendre comme protagoniste une femme aux interactions sociales très compliquées pour illustrer ce propos.  De plus, le sujet s'enlise au bout de cinq épisodes, pour se centrer sur des aspects plus personnels et romanesques un poil moins intéressants. Pour autant, j'ai aimé les saillies innocemment provocatrices du personnage d'Elizabeth. C'est assez jubilatoire. En sortant de ce visionnage, on se dit que du chemin a été parcouru, mais pas assez malheureusement, sur l'émancipation de la femme mais également sur l'oppression de toutes les minorités.


Baby reindeer



Inspirée du one man show de Richard Gadd, crée à Edinburgh Fringe 2019, qui suit sa relation tordue avec une harceleuse et l'impact qu'elle a sur lui alors qu'il est finalement obligé de faire face à un traumatisme profond et sombre enfoui…

Histoire vraie du scénariste et comédien Richard Gad, cette série commence comme un thriller glauque à souhait mais m'a très vite lassée. Je déteste les séries bavardes, très anglo-saxonnes, où tout doit être dit, répété. Ajoutons à cela que le personnage principal est peu sympathique, empoté et fait systématiquement tous les mauvais choix. Rien ne va dans sa façon de réfléchir, et malgré les raisons qu'il invoque largement et longuement, je ne peux m'empêcher de penser qu'il faut parfois se mettre un petit coup de pied aux fesses pour sortir de certaines situations, au lieu de ressasser à l'infini et de sombrer toujours plus profond. Et puis, il y a quelque chose de profondément malsain dans le fait que l'acteur/auteur revive à nouveau ce qu'il a déjà vécu pour une simple série.


Cinderella and the four knights



Une jeune femme courageuse et déterminée attire l'attention d'un riche gentleman qui lui demande de vivre avec ses trois petits-fils gâtés afin d'en faire des gens bien.

Une petite série coréenne prévisible mais mignonne, qui revisite le mythe de Cendrillon. On retrouve les grands classiques des séries coréennes avec la notion de destin qui pousse les protagonistes à se retrouver adulte alors qu'ils s'étaient croisés enfant à une période difficile de leur vie. La lutte de pouvoir, l'importance de la classe sociale sont des questions souvent abordées donc ce n'est pas très original et parfois un peu longuet. Mais les acteurs font le job et j'ai regardé ce petit bonbon avec plaisir. J'ai par contre apprécié que la demoiselle au cœur de l'histoire ne soit pas une oie blanche et rue dans les brancards et oblige ces messieurs à reconsidérer leurs actes au lieu de s'émerveiller de tout ce qu'ils disent ou font.

Commentaires

  1. J'aimerai beaucoup regardé Cinderella and the Four King, les séries coréennes sont tellement addictives.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Thérapie [Sebastian Fitzek]

Cézembre [Hélène Gestern]

Vitrines et Sapin de Noël 2023 des Grands magasins