Séries #55

My ID is Gangnam beauty


Gang Mi Rae est une jeune fille timide et très complexée par son apparence physique. Malgré son honnêteté et sa gentillesse, elle est maltraitée par beaucoup de gens et même intimidée quand elle allait à l'école. Avant d'entamer son cursus universitaire, Mi Rae subit une chirurgie plastique qui la change complètement. Mais elle est toujours pointée du doigt et se fait même appeler "Gangnam Beauty". Pendant ce temps, Do Gyeong Seok est un bel étudiant intelligent qui fréquente la même université de Mi Rae. Il ne juge pas les gens par leur apparence mais préfère plutôt regarder la beauté intérieure de la personne.

Une déception que cette série qui traine en longueur et tourne en boucle sur le seul et unique sujet de l'importance du physique dans les relations sociales coréennes. Tout tourne autour de l'apparence des personnages, qui est beau, qui ne l'est pas, qui a eu recours à la chirurgie esthétique... Tous les autres sujets ne sont qu'effleurés, alors qu'il aurait pu être intéressant de les approfondir : situation financière des étudiants, place du divorce, Les problématiques sont donc mal abordées mais en plus les acteurs jouent mal : Cha Eun-woo traîne son air revêche et ressemble à un mollusque dont on glorifie la consommation d'alcool à outrance ; Im So-hyang joue le rôle d'une fille de 10 ans de moi qu'elle, prenant des airs niais au possible... Et puis tout cela manque de dynamisme même dans la réalisation, les plans tirant en longueur atroce, avec des séquences à rallonge qui n'en finissent pas histoire que le spectateur voit bien sous tous les angles que le personnage a cligné des yeux.... Bref, il y a bien mieux, c'est tout à fait dispensable.


Suspicious partner



La vie d'un brillant et impitoyable procureur bascule quand la stagiaire pétillante qu'il vient de recruter devient la principale suspecte dans une affaire de meurtre.

Voici une série coréenne un peu ancienne, puisqu'elle date de 2017. Le principe est assez accrocheur : en dehors d'une romance, bien sûr, vous aurez la quête sur plusieurs années d'une jeune femme pour découvrir le réel coupable d'un crime dont elle a été accusée. J'ai bien aimé la relation entre les deux principaux personnages, que ce soit dans les fictions ou dans les moments plus tendres. J'ai bien aimé la partie thriller. Par contre, il y a de vrais soucis de longueurs : les séries coréennes prennent leur temps, mais se terminent en général sur 16 épisodes ; je ne sais pas pourquoi ils ont voulu en faire 20 ici, il y avait possibilité de faire bien plus court. Ca provoque quelques baisses de tension narrative, surtout sur la fin.


Adolescence



Lorsqu'un ado de 13 ans est accusé de meurtre, sa famille, une psychologue clinicienne et l'inspecteur chargé de l'affaire se demandent ce qui s'est vraiment passé.

On a beaucoup entendu parler de cette série, alors j'ai forcément été curieuse. La première chose qui frappe, c'est le travail de réalisation : chaque épisode est tourné en plan séquence et en temps réel. Ce qui fait que la durée d'un épisode correspond à la durée de temps qui s'écoule dans l'histoire qu'on nous raconte. Ca donne une réelle impression d'être totalement immergé dans le récit. Dès les premières secondes, le spectateur est pris et ne peut plus lâcher. Oubliez totalement l'idée de faire autre chose en même temps, ce n'est pas possible. Je suis parfois ressortie de certains épisodes comme en apnée. Et forcément, après, il faut un temps pour retrouver pied avec la réalité. 

Ensuite, sans jamais juger, la série montre bien que l'ensemble de la société est concerné par ce qui est décrit : la conception du masculin et du féminin. Les adultes, ce qu'ils véhiculent, l'autorité de la famille ou de l'école, les réseaux sociaux, le harcèlement entre jeunes, paraître faible ou fort... tout est une question d'image, en permanence. Que pensez-vous de moi ? Quelle image je renvoie ? Suis-je populaire ? Tout ce principe irrigue l'ensemble du parcours et du questionnement d'un enfant en pleine construction de sa personnalité qui subit injonctions et pressions de toute part. On en ressort bouleversé, chamboulé. Et la solution aux dérives qu'on constate tous ne peut passer que par un profond changement de société. Mais en est-on capable ?

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