BD Express #18

Pink Daïquiri, de Bax, Habart et Théry

L'histoire : Meilleures amies du monde et colocataires, Clémence et Alixia n'ont aucun secret l'une pour l'autre. Clémence sort d'une rupture difficile et ne veut plus s'engager. Alixia n'a jamais connu l'orgasme et désespère. Le même jour, la première tombe sous le charme d'un client lors d'une réunion de travail ; la seconde découvre enfin le plaisir tant recherché dans les bras d'un inconnu rencontré en boîte. Et si toutes les deux avaient rencontré le même homme ?…

Mon avis : Des fois, à la bibliothèque, on tente des lectures qu'on n'aurait même pas regardé en librairie. Parfois ce sont de belles découvertes. Ce n'est clairement pas le cas ici. Alors certes, ça tente de faire dans l'original avec ce concept de double album, qui se lit dans les deux sens. Au lecteur de choisir s'il souhaite commencer par Alixia ou Clémence en retournant le volume. Mais en dehors de ça, je ne suis clairement pas le bon public pour ce genre d'album. D'abord le dessin est assez moche. Et puis je n'ai jamais aimé Sex and the city et ses crêpages de chignon sur des histoires de filles : vie en centre ville, sortie entre filles, histoires de coucherie, pote homosexuel... on ne saurait faire plus cliché ou superficiel ! À oublier.


Le chanteur sans nom, de Arnaud Le Gouëllec et Olivier Balez

L'histoire : L'édifiante histoire vraie d'un chanteur d'avant-guerre. Vedette de la chanson des années 30 et 40, le Chanteur sans nom, alias Roland Avellis, chantait masqué d’un loup sur le visage. Ami de Charles Aznavour, bouffon et comptable d’Édith Piaf, toxicomane notoire, cleptomane débonnaire et attachant, le Chanteur sans Nom eut 1000 vies... 

Mon avis :  Cet album aura eu le mérite de me faire découvrir ce chanteur, apparemment excellent dans ses interprétations des succès de l'époque d'avant guerre, et qui aura côtoyé les plus grands du répertoires français de l'après-guerre. En dehors de ce destin exceptionnel et quelque peu gâché par l'artiste, l'album lui n'a pas grand charme. Le dessin, s'il rend bien l'ambiance de l'époque, est tout de même assez quelconque. Le récit lui suit consciencieusement l'enquête mené par l'auteur.


L'aimant, de Lucas Harari

L'histoire : Pierre, jeune étudiant parisien en architecture, quitte tout pour la Suisse. Destination : les thermes de Vals, un magnifique édifice au cœur de la montagne. Sujet de sa thèse, le bâtiment aux lignes pures le fascine et l'obsède... Ces murs recèlent un mystère, Pierre en est persuadé - une porte dérobée, qu'il doit absolument trouver.

Mon avis : Après l'album de Cosey, il est temps de revenir dans un petit village suisse pour s'intéresser cette fois à un bâtiment qui abrite des thermes. Quelques recherches sur internet montrent que l'auteur a vraiment respecter à la fois l'ambiance du village et l'architecture des thermes et on comprend que le récit a une belle part autobiographique. Le trait dans l'esprit de la ligne claire est parfait pour les bâtiments mais l'auteur est tout aussi doué pour dessiner des personnages, parfois très simplement comme Pierre, et à d'autres moment de façon plus complexes. Ça apporte un aspect assez classique à l'ensemble, qui n'est malheureusement pas relevé par le récit, entre thriller et fantastique, qui manque terriblement de réelle matière.

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