Séries #21

Swamp thing


L'apparition d'un virus mortel amène la chercheuse du CDC Abby Arcane à retourner dans sa ville natale, en plein cœur des marais en Louisiane. Elle trouve très vite une aide inattendue en la personne d'Alec Holland, un scientifique aux théories étonnantes. Ce dernier lui est malheureusement tragiquement enlevé. Alors que des forces surnaturelles font leur apparition, Abby réalise bientôt que la Créature qu'elle a vu émerger hors de l'eau n'est autre qu'Alec lui-même.

Mon dieu que c'est mauvais ! Voilà ce que je n'ai pas arrêté de dire pendant les deux premiers épisodes, au point bien évidemment de ne pas regarder la suite. Je ne comprends pas les critiques élogieuses sur cette série. Les personnages sont abominablement caricaturaux, le scénario à pleurer et le travail du script juste affligeant. Du type "tout le monde porte masque, lunettes et gants, sans exception" et le personnage entre avec masque et gants mais sans lunettes, voire 10 minutes après juste avec les gants. On rebondit d’ânerie en ânerie sans aucun plaisir. À oublier !

Devs

 
Lily enquête sur les agissements de la compagnie technologique qui l'emploie, qu'elle soupçonne d'être 
à l'origine du "suicide " de son petit-ami.

Une série de huit épisodes seulement, avec une vraie ambiance assez hypnotisante, un peu dans le style de Tales from the loop, avec un gros travail visuel et sonore mais sans l'aspect poétique cependant. Ici, il n'est pas question d'enquête car tous les éléments sont donnés d'entrée. Non, ce qui importe, c'est le questionnement sur la nature humaine, le libre arbitre et les conséquences des évolutions technologiques. La trame se perd parfois dans des longueurs inutiles et la fin laisse un peu sur sa faim mais cela reste une expérience intéressante et questionnante.


Lovecraft Country


Dans l'Amérique raciste des années 1950, Atticus Freeman, un jeune homme de 25 ans, embarque avec son amie Letitia et son oncle George dans un road trip à la recherche de son père disparu. Sur la route, ils rencontrent des monstres fantastiques, ainsi que des monstres bien réels...

10 épisodes dans lesquels j'ai été étonnamment prise, à suivre avec beaucoup de plaisir Atticus, Leti et Montrose, se débattrent contre des horreurs historiques ou fictionnelles. Ca dresse un portrait glaçant d'une amérique des années 50 où le racisme est ancré profondément dans le tissu sociétal, définissant chaque citoyen jusque dans sa sphère la plus privée (j'ai découvert au passage l'existence des sundowns cities). C'est d'autant plus jouissif quand on connait la position de HP Lovecraft sur ce métissage culturel aux États-Unis. Car contrairement à ce que laisse penser le titre, il ne s'agit pas d'une adaptation de l'auteur, mais d'un roman de Matt Ruff qui prend prétexte de certaines de ses caractéristiques pour tisser une nouvelle histoire. Côté scénario, c'est rythmé, avec parfois quelques touches d'humour et d'évocation de série B sanglante : rien de révolutionnaire mais on passe un très bon moment.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

La cité Abraxas

MAM Paris #10 : Le peignoir jaune de Tal-Coat

Musée du Quai Branly #4 : Amériques