Séries #39

The white lotus

Dans une station balnéaire au paysage de carte postale, des clients profitent de leurs vacances dans un cadre idyllique, pris en charge par un personnel des plus agréables et serviables. Très vite, il devient clair que le bonheur apparent et les sourires de façade sont trompeurs.

Un générique qui met bien dans l'ambiance surprenante, une photographie splendide, des personnages tous un peu névrosés et un cadre idyllique qui va se révéler être le creuset parfait pour faire exploser les faux semblants. Le malaise est permanent mais étonnamment jouissif, tant on sent que tout pourrait être prétexte à faire basculer les personnages. On rigole beaucoup, tout en étant désolé pour eux. Murray Bartlett dans le rôle du directeur d'hôtel est magnifique ! Il est la colonne vertébrale de toute cette première saison. 

Une série distrayante et originale que j'ai beaucoup aimée.


Foundation



Quand l'éminent professeur Hari Seldon prédit la chute imminente de l’Empire galactique, les Cleons - une longue lignée de clones d’empereur au pouvoir - craignent que leur règne jusqu'ici inégalé soit compromis. Ils sont forcés dès lors de prendre en compte la potentielle réalité de la perte de leur puissant héritage pour toujours et prennent leurs dispositions pour limiter les dégâts. Le Dr. Seldon et quelques-uns de ses fidèles sont envoyés aux confins de la galaxie pour bâtir la Fondation, un lieu spécial destiné à préserver le savoir de la civilisation, dans l'espoir de sa reconstruction.

Si j'ai une partie du cycle de Fondation d'Asimov dans ma PAL (plus précisément la première trilogie), je n'ai pas encore découvert cet univers. C'est donc sans idée préconçue que je me suis lancée dans cette série. Son point fort, c'est clairement la qualité visuelle : c'est esthétiquement beau, mais cela aide également la narration en plongeant immédiatement le spectateur dans un univers bien marqué d'une planète à l'autre. Après, je suis déçue que sur un format permettant plus de détails qu'un roman de 250 pages on n'en sache pas plus sur la psychohistoire et que le contexte (perte de la Terre, conflits entre les peuples...) ne soit pas mieux exploité. Ce qui m'aura le plus gênée en visionnant cette première saison c'est le manque de tension à chaque épisode. A aucun moment on ne croit vraiment nos personnages en danger.


Young royals



Quand le prince Wilhelm arrive dans le prestigieux internat d'Hillerska, il y voit enfin l'occasion de découvrir qui il est vraiment et le genre de vie qu'il souhaite mener. Wilhelm se prend a rêver d'un futur où il jouirait d'une pleine liberté et d'un amour inconditionnel, dégagé de toute obligation royale. Mais quand il se retrouve soudainement premier dans l'ordre de succession au trône, le dilemme prend une toute autre ampleur et il lui faut choisir entre son amour et son devoir.

Après avoir vu Heartstopper, j'ai lu qu'il y avait beaucoup de points communs avec Young royals. Disposant de deux après-midi, j'ai bingewatché les deux saisons de cette série suédoise pour me faire un avis. Alors effectivement, il y a bon nombre de points communs : une école de garçons, une histoire d'amour homosexuelle, l'un qui s'assume l'autre qui se découvre, la crainte du regard. Ici, on ajoute la thématique de la différence de classe sociale puisque tout se déroule dans une école de riches et met en scène rien de moins qu'un boursier et le prince héritier. C'est là que le bas blesse : la jeunesse noble suédoise est très imbue d'elle-même et s'imagine supérieure à tous, alors comment croire à la naïveté de ce jeune prince qui débarque ? Si la première saison a un rythme qui tient malgré tout en haleine, la seconde se perd dans des considérations pompeuses et longuettes. L'ensemble est bien trop cliché et trop peu qualitatif pour justifier de perdre son temps si vous avez mieux à faire.

Commentaires

Alex Mot-à-Mots a dit…
J'adore The white lotus, dont j'ai vu la deuxième saison également.
La chèvre grise a dit…
@Alex Mot-à-mots : je n'ai pas vu la deuxième saison et je n'en ai pas l'intention. Ca se tient très bien comme ça, j'en ai un peu assez des trucs à rallonge qu'on exploite essentiellement pour des questions commerciales. Et puis j'avoue que ce que j'ai beaucoup aimé dans cette première saison c'est le personnage du directeur d'hôtel, qui ne pourra plus être là de toute façon :)

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