Séries #41

 Only murders in the building



Trois inconnus, obsédés par les affaires criminelles, se retrouvent liés à un meurtre dans la vie réelle et décident de résoudre le cas...

J'avais hâte de voir cette série dont j'entendais beaucoup parlé et dont le résumé me faisait envie. Malheureusement, je n'ai pas adhéré à l'interprétation de Selena Gomez, aussi expressive qu'une huître, et le côté bavard de Steve Martin et Martin Short, typiquement new-yorkais, m'a vite agacée et saoulée. Pour autant, j'ai aimé les enquêtes et le rythme : un épisode entier sur Sting, joué par la star elle-même ou encore un autre entièrement muet, puisque le personnage principal est sourd. C'est audacieux. Bref, un bilan en demi-teinte.


Life on Mars



À Manchester en 2006, le commissaire Sam Tyler apprend l'enlèvement de sa petite amie avant de se faire renverser par une voiture. À son réveil, il est toujours policier mais en 1973. Est-il dans le coma ? En plein rêve ?

Une idée de départ intéressante, qui met en lumière l'évolution des méthodes policières en 40 ans. L'affrontement des deux protagonistes, l'un bien de son temps et l'autre, venu du futur, est amusante, au début en tout cas. Cela finit par devenir lassant tellement c'est un mojo qui se répète à chaque épisode sans que cela apporte vraiment quelque chose à l'intrigue. Pour autant, l'émotion est là quand Sam se retrouve face à ses parents. Et on a droit à des piques d'humour so british bien savoureuses par moment. Les incursions de l'époque actuelle où les proches de Sam tentent de le tirer du coma n'apportent pas grand chose et on finit la saison 1 s'en en savoir beaucoup plus sur ce qu'il se passe qu'au premier épisode. Un peu agaçant. Mais il semble que la série soit complète avec la saison 2 alors j'ai bien envie de connaître le fin mot de l'histoire.


Le pavillon des hommes


Les hommes étant devenus rares à la suite d'un fléau qui a frappé la population masculine, les femmes ont pris en charge les postes les plus importants. Dans un pavillon interdit aux femmes, quelques beaux spécimens mâles sont élevés, destinés aux femmes les plus aisées. Le jeune Mizuno y trouve refuge pour échapper à un mariage arrangé par sa mère. Adaptation du manga "Le pavillon des hommes", de Yoshinaga Fumi.

Conseillée par une amie, cette série est intéressante. Les personnages ont une psychologie bien creusée et ils évoluent au fur et à mesure des épisodes. Le pitch d'un harem inversé pour cause de maladie dévastant la population mâle du pays est intéressante : comment, dans une société patriarcale, passer d'un pouvoir masculin à un pouvoir pouvant être exercé par les femmes ? Sauront-elles gouverner ? Beauté et cruauté vont de pair, quelque soit le sexe. Les femmes ne font ni mieux ni pire que les hommes. Le rythme des épisodes est parfait, tout va très vite, mais pas trop, tout est bien orchestré pour faire progresser l'intrigue.

Commentaires

keisha a dit…
Pour Life on mars, j'ai les même bémols, on se retrouve vite avec des enquêtes et point barre. J'ai sauté à la fin de la série, histoire de connaître la fin et suis passée à autre chose.
Alex Mot-à-Mots a dit…
En famille nous adorons la série Only murders in the building.
La chèvre grise a dit…
@keisha : voilà qui ne m'incite pas à découvrir la 2e saison. Pas grave il y a plein d'autres choses à voir.

@Alex Mot-à-mots : c'est sympathique mais j'ai du mal avec ces séries bavardes typiquement new yorkaises. Ca me saoule assez rapidement. A l'occasion je tenterai peut être la 2e saison.

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