Misery [Stephen King]
L'auteur : Stephen King est un écrivain américain né en septembre 1947 à Portland. En 2003, il reçoit la médaille de la Nationa Book Foundation pour sa contribution à la littérature américaine et en 2007, il reçoit le titre de "grand master" de la part de l'association Mystery Writers of America. Dans le passé, il a également publié sous les pseudonymes de Richard Bachman et John Swithen. Il a publié à ce jour plus de 40 romans, dont le premier, Carrie, en 1974.
Son dernier roman, Duma Key, est sorti en janvier 2008 aux États-Unis (avril 2009 en France).
L'histoire : Misery Chastain est morte. Paul Sheldon l'a tuée avec plaisir. Tout cela est bien normal, puisque Misery Chastain est sa créature, le personnage principal de ses romans. Elle lui a rapporté beaucoup d'argent, mais l'a aussi étouffé : sa mort l'a enfin libéré. Maintenant, il peut écrire un nouveau livre.
Un accident de voiture le laisse paralysé aux mains d'Annie Wilkes, l'infirmière qui le soigne chez elle. Une infirmière parfaite qui adore ses livres mais ne lui pardonne pas d'avoir fait mourir Misery Chastain. Alors, cloué dans sa chaise roulante, Paul Sheldon refait vivre Misery. Il n'a pas le choix...
Mon avis : Encore un livre qui prenait la poussière depuis longtemps sur mes étagères ! J'avais bien essayé une première fois, il y a longtemps, de le lire, mais impossible d'entrer dans l'histoire. J'avais abandonné au bout d'une trentaine de pages. J'ai retenté l'aventure, poussée en avant par le challenge 100 ans de littérature américaine, sans me souvenir de quoi que ce soit. Cette fois encore, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. Après en avoir discuté autour de moi, on m'a dit que c'était souvent le cas des romans de Stephen King (m'en souvenais pas), et que l'histoire était très prenante. Alors, je me suis accrochée. Il faut dire que le roman commence par des scènes brumeuses qui correspondent à la brume dans l'esprit de notre écrivain, malade et shooté aux médicaments. Petit à petit, la réalité devient plus clair : Paul reprend conscience et analyse la situation dans laquelle il se trouve.
Il n'empêche. Je n'ai pas réussi à m'y intéresser, à m'impliquer dans cette histoire. Le personnage de Paul n'est pas très sympathique et sa situation guère engageante. Mais ceci n'implique pas forcément une histoire inintéressante. Le problème principal est que Paul n'a aucune façon de lutter face à Annie Wilkes. Il est clairement sa chose et ne montre que peu de volonté de lui tenir tête.
Ce qui est intéressant, c'est cette tension rendue par le huis-clos entre l'écrivain et sa lectrice qui prend le pouvoir sur lui. Le livre est au cœur du livre. Nous avons même droit à plusieurs pages du roman que Paul écrit pour Annie. Le rapport entre l'écrivain, maître du destin de ses personnages, et la lectrice, qui subit, est complètement renversée par la relation maître-esclave que Paul entretient avec Annie dont il dépend complètement. Il lui doit la vie et, surtout, il dépend des médicaments qu'elle veut bien lui donner pour supporter la douleur atroce qui le torture. Pour obtenir sa dose quotidienne et supporter son sort, il doit renier ce qu'il est et ce qu'il voulait être en tant qu'écrivain : il fait revivre le personnage de Misery qu'il avait tué avec délectation, brûle son manuscrit le plus réussi et prostitue son art, non pour de l'argent mais en échange de sa propre vie.
Ceci dit, je n'ai pas vibré, je n'ai pas accroché et je n'ai pas eu peur plus que cela. Je ne sais pas trop pourquoi...
Son dernier roman, Duma Key, est sorti en janvier 2008 aux États-Unis (avril 2009 en France).
L'histoire : Misery Chastain est morte. Paul Sheldon l'a tuée avec plaisir. Tout cela est bien normal, puisque Misery Chastain est sa créature, le personnage principal de ses romans. Elle lui a rapporté beaucoup d'argent, mais l'a aussi étouffé : sa mort l'a enfin libéré. Maintenant, il peut écrire un nouveau livre.
Un accident de voiture le laisse paralysé aux mains d'Annie Wilkes, l'infirmière qui le soigne chez elle. Une infirmière parfaite qui adore ses livres mais ne lui pardonne pas d'avoir fait mourir Misery Chastain. Alors, cloué dans sa chaise roulante, Paul Sheldon refait vivre Misery. Il n'a pas le choix...
Mon avis : Encore un livre qui prenait la poussière depuis longtemps sur mes étagères ! J'avais bien essayé une première fois, il y a longtemps, de le lire, mais impossible d'entrer dans l'histoire. J'avais abandonné au bout d'une trentaine de pages. J'ai retenté l'aventure, poussée en avant par le challenge 100 ans de littérature américaine, sans me souvenir de quoi que ce soit. Cette fois encore, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. Après en avoir discuté autour de moi, on m'a dit que c'était souvent le cas des romans de Stephen King (m'en souvenais pas), et que l'histoire était très prenante. Alors, je me suis accrochée. Il faut dire que le roman commence par des scènes brumeuses qui correspondent à la brume dans l'esprit de notre écrivain, malade et shooté aux médicaments. Petit à petit, la réalité devient plus clair : Paul reprend conscience et analyse la situation dans laquelle il se trouve.
Il n'empêche. Je n'ai pas réussi à m'y intéresser, à m'impliquer dans cette histoire. Le personnage de Paul n'est pas très sympathique et sa situation guère engageante. Mais ceci n'implique pas forcément une histoire inintéressante. Le problème principal est que Paul n'a aucune façon de lutter face à Annie Wilkes. Il est clairement sa chose et ne montre que peu de volonté de lui tenir tête.
Ce qui est intéressant, c'est cette tension rendue par le huis-clos entre l'écrivain et sa lectrice qui prend le pouvoir sur lui. Le livre est au cœur du livre. Nous avons même droit à plusieurs pages du roman que Paul écrit pour Annie. Le rapport entre l'écrivain, maître du destin de ses personnages, et la lectrice, qui subit, est complètement renversée par la relation maître-esclave que Paul entretient avec Annie dont il dépend complètement. Il lui doit la vie et, surtout, il dépend des médicaments qu'elle veut bien lui donner pour supporter la douleur atroce qui le torture. Pour obtenir sa dose quotidienne et supporter son sort, il doit renier ce qu'il est et ce qu'il voulait être en tant qu'écrivain : il fait revivre le personnage de Misery qu'il avait tué avec délectation, brûle son manuscrit le plus réussi et prostitue son art, non pour de l'argent mais en échange de sa propre vie.
Ceci dit, je n'ai pas vibré, je n'ai pas accroché et je n'ai pas eu peur plus que cela. Je ne sais pas trop pourquoi...
Objectif PAL : -21
Commentaires
Pour King, il me reste les 3 volumes de Ça dans ma PAL. Si je n'accroche pas, je pense que je laisserai tomber...
@ Alex : tout le monde me parle de ce film,il va falloir que je le vois !
@ Laure : je n'avais pas eu cette impression étant jeune. Le problème de Misery c'est que ça manquait d'action (forcément, lui est cloué au lit). Mais je pense que c'est dommage de passer à côté de Stephen King, ça reste un auteur assez important. Il faut juste trouver le bon roman pour toi.
Le film est vraiment très bien!
J'en ai lu d'autres étant plus jeune comme "Carrie" ou "Les yeux du dragon", ou "Peur bleue". Là, c'était mon retour à King depuis longtemps. Soit c'est ce roman qui n'était pas pour moi, soit c'est que King n'est plus pour moi. Je verrai car il me reste encore "Ça"...