Le cheval pâle [Agatha Christie]
Ce roman d'Agatha Christie est paru en 1961.
L'histoire : Dans un bistrot de Chelsea, l’écrivain Mark Easterbrook surprend deux jeunes filles en train de se crêper le chignon. L’une d’elles, « pleine de fric » paraît-il, s’appelle Thomisa Tuckerton. A quelque temps de là, Mark Easterbrook tombe sur un entrefilet : Thomisa Tuckerton est décédée, à l’âge de vingt ans. Peu après, le père Gorman, qui venait de recueillir la confession d’une vieille dame, se fait assassiner. On retrouve sur lui une liste de noms, parmi lesquels celui de Mrs Tuckerton. Les autres sont ceux de personnes mortes de mort « naturelle ». Cela conduit Mark Easterbrook au Cheval pâle où trois sorcières s’adonnent au spiritisme et terrorisent leur entourage. Mais ce n’est pas le maléfice qui tue…
Mon avis : Le cheval pâle ne met pas en scène un héros habituel de la romancière, mais on retrouve son double parodique déjà croisé dans La fête du potiron, Ariadne Oliver. Quelques chapitres sont narrés à la 3e personne, mais la plupart voient Mark Easterbrook nous livrer sa vision. Celui-ci, après avoir été témoin d’un crêpage de chignons entre 2 demoiselles dans un bar, apprend dans le journal le décès de l’une d’elle. Puis, il apprend encore au cours d’un dîner qu’à l’ancienne auberge du Cheval pâle, trois sorcières peuvent commettre des meurtres sur commande. Quand enfin il découvre une liste de noms dont les personnes sont toutes mortes, il décide de mener l’enquête.
Cette fois, en abordant le thème du spiritisme, la magie d’Agatha Christie réussit à nous faire douter de notre bon sens. Pourtant, comme le personnage principal, le lecteur cherche désespérément la faille, sans la trouver avant l’explication finale. Même si j’avais tiqué sur un des éléments, je n’avais bien sûr pas tout trouvé du stratagème élaboré, et encore moins du meurtrier. Les meurtres n’ont rien de passionnels. Et pas d’effusion de sang car c’est le poison qui est utilisé (rappelons qu’Agatha Christie a été infirmière pendant la Première Guerre mondiale et qu’elle sait de quoi elle parle).
J’ai tout de même eu un peu de mal à entrer dans ce récit : j’ai été déstabilisée par le spiritisme, qui n’est pas habituel dans les romans de l’auteur, mais également parce que je n’arrivais pas à lier les différents événements entre eux, pendant une bonne partie de ma lecture. Il m’aura fallu attendre que Mark Easterbrook croise le chemin de Ginger et qu’ils décident de prendre les choses en main pour commencer à recoller les morceaux. Il faudra ensuite attendre la toute fin pour découvrir le coupable et les raisons qui le poussent, dans un grand coup d’éclat qui surprend tout le monde.
Cette fois, en abordant le thème du spiritisme, la magie d’Agatha Christie réussit à nous faire douter de notre bon sens. Pourtant, comme le personnage principal, le lecteur cherche désespérément la faille, sans la trouver avant l’explication finale. Même si j’avais tiqué sur un des éléments, je n’avais bien sûr pas tout trouvé du stratagème élaboré, et encore moins du meurtrier. Les meurtres n’ont rien de passionnels. Et pas d’effusion de sang car c’est le poison qui est utilisé (rappelons qu’Agatha Christie a été infirmière pendant la Première Guerre mondiale et qu’elle sait de quoi elle parle).
J’ai tout de même eu un peu de mal à entrer dans ce récit : j’ai été déstabilisée par le spiritisme, qui n’est pas habituel dans les romans de l’auteur, mais également parce que je n’arrivais pas à lier les différents événements entre eux, pendant une bonne partie de ma lecture. Il m’aura fallu attendre que Mark Easterbrook croise le chemin de Ginger et qu’ils décident de prendre les choses en main pour commencer à recoller les morceaux. Il faudra ensuite attendre la toute fin pour découvrir le coupable et les raisons qui le poussent, dans un grand coup d’éclat qui surprend tout le monde.
Un petit clic sur le logo pour voir les autres romans d'Agatha Christie chroniqués dans le cadre du challenge organisé par George !
Pas fan de la grande dame, mais "lu sur Kindle", cela fait son petit effet.
RépondreSupprimer@ Alex : eh eh !
RépondreSupprimerje ne connaissais pas ce titre d'Agatha Christie ou de moins plus aucun souvenir,
RépondreSupprimerMoi non plus je n'avais pas connaissance de ce titre... j'en lis de temps en temps des A. Christie et je fais d'ailleurs ce challenge aussi ^^
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