Séries #26

The witcher


Le sorceleur Geralt de Riv, un chasseur de monstres mutant, se bat pour trouver sa place dans un monde où les humains se révèlent souvent plus vicieux que les bêtes.

Quand on ne connaît pas le jeu dont est tiré cette série, il faut un peu de temps pour accepter l'univers un peu farfelu et comprendre la chronologie proposée (qui n'est pas parallèle entre les trois personnages principaux). S'il est farfelu donc, l'univers est aussi riche et offre beaucoup de possibilités. Si on dépasse quelques incongruités agaçantes (la grand-mère qui a plus l'âge d'être la grande soeur de la petite fille) et quelques personnages un peu trop caricaturaux, on finit par s'y laisser prendre. D'autant que les effets spéciaux et les décors et costumes sont plutôt de bonne facture globalement. Pas mal de défauts donc, mais j'ai terminé la série sans bouder mon plaisir alors que je la commençais très dubitative. Un bon divertissement !


Belgravia


À la veille de la bataille de Waterloo, la famille de bourgeois Trenchard participe au bal donné par la comtesse de Richmond. Au cour de cette soirée, une série d'événements se déclenche et qui auront des répercussions des décennies après.

Série en six épisodes par le créateur de Downton Abbey. On retrouve le ton du générique, la galerie de personnages à la fois maîtres et serviteurs, la fascination pour la noblesse et ses châteaux. La période, intéressante, puisqu'il s'agit de la révolution industrielle (commerce international, développement des chemins de fer...) mais n'est malheureusement pas assez exploitée. Les personnages sont trop caricaturaux et l'intrigue bien trop rapidement bouclée. Il faut dire que six épisodes, c'est court pour des retournements. Du coup, on se doute bien vite de comment tout cela va finir. Bref, une série pas à la hauteur de sa grande sœur et somme toute dispensable.


Bloodlands


Tom Brannick est un détective de la police nord-irlandaise, surnommé le " Noir irlandais ". Après avoir relié une lettre de suicide à une affaire, une chasse à l'homme débute à l'encontre du policier par un assassin redoutable...

Mauvais. Voilà en un mot ce qu’on peut dire de cette mini-série de quatre épisodes qui pourtant aurait pu être intéressante. Le sujet était prometteur : comment gérer les séquelles du conflit nord-irlandais 25 ans plus tard, lorsqu’une enquête de police remet d’anciens crimes en pleine lumière ? Point positif : le contexte politique. On se rend bien compte qu’aujourd’hui encore, rien n’est réglé. Aucun camp n’oublie, chacun étant prompt à s’enflammer à nouveau. Vous me direz, il suffit de voir la pagaille provoquée par le Brexit à cet endroit du globe pour le savoir. J’ai également apprécié de découvrir le rôle de la commission. Par contre, l’intrigue ne tient pas la route, la fin est capilotractée et les personnages bêtes comme chou de ne rien voir venir et de basculer aussi vite du noir au blanc sans se poser de question. Quant à l’interprétation tant louée de James Nesbitt, je la trouve mauvaise. Il a tout le temps l’air en rogne et n’est pas crédible deux secondes. Bref, totalement dispensable !

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