La femme en vert [Arnaldur Indridason]

L'auteur : Arnaldur Indridason est diplômé en Histoire de l'université d'Islande en 1996. Journaliste au Morgunbladid en 1981-1982, il devient scénariste indépendant. De 1986 à 2001, il travaille comme critique de films pour le Morgunbladid. Aujourd'hui, il est l'auteur de six romans policiers — dont plusieurs sont des best-sellers, mais pas tous traduits en français.

L'histoire : Dans une banlieue de Reykjavik, au cours d'une fête d'anniversaire, un bébé mâchouille un objet qui se révèle être un os humain. Le commissaire Erlendur et son équipe arrivent et découvrent sur un chantier un squelette enterré là, soixante ans auparavant. Ils vont mener l'enquête pour découvrir à qui appartiennent ces ossements. Cette même nuit, Eva, la fille d'Erlendur, appelle son père au secours sans avoir le temps de lui dire où elle est. Il la retrouve à grand-peine dans le coma et enceinte. Erlendur va tous les jours à l'hôpital rendre visite à sa fille inconsciente et, sur les conseils du médecin, lui parle, il lui raconte son enfance de petit paysan et la raison de son horreur des disparitions.

Mon avis
: Ce récit alterne entre l'histoire d'une femme maltraitée et de ces enfants, l'histoire d'Erlendur (on en connaît un peu plus désormais sur lui) et l'enquête elle-même. Bien qu'assez gore au début, on est loin d'un récit abominable à la Maxime Chattam. Le vent frais souffle sur ce roman islandais. L'écriture est simple et fluide. Les personnages sont attachants et fragiles. Le suspens monte petit à petit. J'avais vu au cinéma "La cité des jarres", film adapté du premier de ses romans traduits en français. Le film et le livre ont bien le même ton, le même souffle scandinave. J'ai hâte de pouvoir lire ses autres livres.

Ce livre a obtenu le prix Clé de verre du roman noir scandinave en 2003, le prix britannique Gold Dagger en 2005 et le grand prix des lectrices de Elle en 2007.

Commentaires

  1. Tout à fait d'accord avec toi!
    Dans le même style d'alternance entre deux époques, je te conseille La Vallée des ténèbres, de Peter Robinson. L'exotisme nordique en moins, l'intrigue se passant en Angleterre.
    Au programme de mes prochaines vacances, L'Homme du lac, d'Indriadson. Je te dirai ce que j'en ai pensé.

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  2. Ah, bah je viens il y a peu de finir "Ne jouez pas avec le feu" de Peter Robinson, et je ne suis pas convaincue. Je trouve que le style ne vaut pas Indridason, qui nous laisse patauger avec son enquêteur, contrairement à Banks, dont les avis personnels arrivent un peu comme un cheveu sur la soupe. Pas désagréable, mais pas convaincue, je préfère Arnaldur et de loin.

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  3. Vu celui que tu as lu, cela ne m'étonne pas du tout. Je l'ai détesté. Sincèrement, La Vallée des Ténèbres sort du lot, et s'il n'y en a qu'un à lire ce cet auteur, c'est celui-ci. Bon, je me calme sur les éloges, on est souvent déçu quand on nous dit trop de bien d'un livre.
    Enfin, s'il te tente, je l'ai. Tu sais où me trouver!

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  4. ERRATUM!!!!!
    Je ne voulais absolument pas parler de La Vallée des Ténèbres, mais de Saisin Sèche, le meilleur à mes yeux de Peter Robinson.
    Voilà, ça m'a turlupiné toutes mes vacances, alors je tenais à rectifier. A+!

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  5. "Saison Sèche", pas "Saisin"
    Ca m'apprendra à ne pas me relire...

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  6. OK, bah si tu l'as, t'auras qu'à me le prêter quand je viendrai te voir, et je donnerai une seconde chance à cet auteur... :-)

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