La Terre des mensonges [Anne B. Ragde]
L'auteur : Anne Birkefeldt Ragde est une auteur norvégienne, née en décembre 1957, qui a commencé en écrivant de la littérature pour enfants.
La Terre des mensonges a été un phénomène en Norvège : traduit dans plus de 15 langues, il obtient le prix Riksmal en Norvège (prix prestigieux) et a été adapté au théâtre et à la télévision. Une suite est attendue en 2010.
A noter le titre original qui se traduit par "Les peupliers de Berlin", et que je trouve beaucoup plus pertinent que celui de la traduction.
L'histoire : "Un registre de condoléances était ouvert, un stylo posé en travers de la première page. Une photo encadrée de la défunte la montrait en blouson sur une plage de galets, tenant à la main une racine d'arbre grise qui avait l'air d'un cygne."
Après la mort de leur mère, trois frères que tout sépare se retrouvent dans la ferme familiale. Tor, l'aîné, se consacre à l'élevage de porcs, Margido dirige une entreprise de pompes funèbres et Erlend est décorateur de vitrines à Copenhague. Les retrouvailles s'annoncent mouvementées : la tension atteint son paroxysme lorsque la question de l'héritage amène le père de famille à révéler un terrible secret.
Mon avis : Une histoire simple, une saga familiale décrite toute en douceur, sans grands mots. L'auteur nous plonge petit à petit, personnages après personnages, dans les relations complexes de cette famille qui s'est déchirée : un fils homosexuel qui doit partir de la ferme, un autre qui ne connaitra pas le fruit d'une seule nuit d'amour avec une femme qu'il a aimé, un autre qui ne connait pas les femmes, un père qui ne parle pas, ... tout ce petit monde se retrouve à l'occasion de l'hospitalisation de la mère.
Qu'est-ce qui me plait tellement dans ce roman ? Je ne saurais pas dire. Surement le talent de l'auteur (et aussi du traducteur) pour nous emporter dans ce vent frais de Norvège, ces images de fjords que je vois pour avoir eu la chance d'y aller, ces gens qu'on sent rongés mais tout prêts à s'aimer les uns les autres, à s'accepter, pour peu que chacun fasse le bon geste, ait la bonne parole au bon moment...
C'est triste, oui, un peu, mais c'est aussi beau. L'atmosphère de la ferme est très bien rendue. J'ai particulièrement apprécié la description de l'étonnement de Torrunn devant l'odeur dégagée par son père, avant qu'elle ne finisse par complètement occulter cet aspect devant le lien qui unit Tor et ses animaux.
Vous l'aurez deviné, je tiens à lire la suite, mais j'aimerais également beaucoup voir l'adaptation à l'écran qui en a été faite... Si la télévision française m'entend... (on peut toujours rêvé !).La Terre des mensonges a été un phénomène en Norvège : traduit dans plus de 15 langues, il obtient le prix Riksmal en Norvège (prix prestigieux) et a été adapté au théâtre et à la télévision. Une suite est attendue en 2010.
A noter le titre original qui se traduit par "Les peupliers de Berlin", et que je trouve beaucoup plus pertinent que celui de la traduction.
L'histoire : "Un registre de condoléances était ouvert, un stylo posé en travers de la première page. Une photo encadrée de la défunte la montrait en blouson sur une plage de galets, tenant à la main une racine d'arbre grise qui avait l'air d'un cygne."
Après la mort de leur mère, trois frères que tout sépare se retrouvent dans la ferme familiale. Tor, l'aîné, se consacre à l'élevage de porcs, Margido dirige une entreprise de pompes funèbres et Erlend est décorateur de vitrines à Copenhague. Les retrouvailles s'annoncent mouvementées : la tension atteint son paroxysme lorsque la question de l'héritage amène le père de famille à révéler un terrible secret.
Mon avis : Une histoire simple, une saga familiale décrite toute en douceur, sans grands mots. L'auteur nous plonge petit à petit, personnages après personnages, dans les relations complexes de cette famille qui s'est déchirée : un fils homosexuel qui doit partir de la ferme, un autre qui ne connaitra pas le fruit d'une seule nuit d'amour avec une femme qu'il a aimé, un autre qui ne connait pas les femmes, un père qui ne parle pas, ... tout ce petit monde se retrouve à l'occasion de l'hospitalisation de la mère.
Qu'est-ce qui me plait tellement dans ce roman ? Je ne saurais pas dire. Surement le talent de l'auteur (et aussi du traducteur) pour nous emporter dans ce vent frais de Norvège, ces images de fjords que je vois pour avoir eu la chance d'y aller, ces gens qu'on sent rongés mais tout prêts à s'aimer les uns les autres, à s'accepter, pour peu que chacun fasse le bon geste, ait la bonne parole au bon moment...
C'est triste, oui, un peu, mais c'est aussi beau. L'atmosphère de la ferme est très bien rendue. J'ai particulièrement apprécié la description de l'étonnement de Torrunn devant l'odeur dégagée par son père, avant qu'elle ne finisse par complètement occulter cet aspect devant le lien qui unit Tor et ses animaux.
Objectif PAL : -68
Pourquoi pas ....
RépondreSupprimerTu verras beaucoup d'avis enthousiaste !
RépondreSupprimeret ça ne se trouve pas en sous-titré quelque part ?
RépondreSupprimerNoté et renoté donc ! Un saga scnadinave, en Norvège de surcroit... je veux le lire !!!
RépondreSupprimerJe ne le lirai sûrement pas puisqu'on m'a raconté l'histoire de bout en bout puisque j'ai dit que je ne le lirais pas a priori et que la personne qui l'a lu l'appréciait tellement qu'elle voulait me raconter l'histoire ;)... En tout cas, bravo les traducteurs d'avoir encore une fois changer le sens du titre! Mais qu'on m'explique leur problème avec les titres originaux!!!
RépondreSupprimerTu me donnes envie de faire ce "voyage"... Merci
RépondreSupprimerJe note ! Je lis peu de littérature nordique, mais ces romans sont chaque fois de belles découvertes !
RépondreSupprimerJe note aussi, ça a l'air beau !
RépondreSupprimer@ gruikman : je ne sais pas pour la version sous-titré... à creuser. Et je plaide coupable pour t'avoir tout raconté :-)
RépondreSupprimer@ Pickwick, Marie et Vanou : je ne peux que vous le conseiller fortement !
@Ötli : je suis allée en Norvège étant petite, alors ça me rappelait des choses... et ça m'a donné envie de retourner dans les pays du Nord. D'où un weekend prolongé à Stockholm récemment !
C'est en plusieurs tomes ?
RépondreSupprimer@ Manu : En fait, c'est une trilogie. Même si ce premier tome pourrait très bien se suffire à lui-même. Ceci dit, j'ai passé un tellement bon moment que je ne vois pas pourquoi je me passerais des 2 autres :-)
RépondreSupprimerJ'ai acheté les deux premiers tomes de cette série pour la bib (le 3e suivra, bien sûr) ; c'est le genre de livres qu'il faut lire pour qu'il sorte, il faut bien savoir le conseiller.
RépondreSupprimer@ Ys : c'est vrai que ce roman doit être conseillé pour qu'on s'y intéresse. Moi-même, c'est La griffe noire qui me l'a recommandé. Sinon, je serais passée à côté je pense, et ça aurait été dommage.
RépondreSupprimerj'etais tentée par cette lecture mais si c'est plusieurs tomes...
RépondreSupprimerIl est dans la LAL. J'attends naïvement une sortie poche...
RépondreSupprimer@ Alinea : le premier tome peut se lire seul. Mais après, tu te rendras compte que c'est dommage de s'arrêter là :-)
RépondreSupprimer@ Theoma : J'attendais aussi pour les 2 tomes suivants, mais ça devient dur de résister !