La solitude des nombres premiers [Paolo Giordano]
L'auteur : Paolo Giordano est un écrivain italien né en 1982. Il a obtenu le prix Strega en 2008 avec son premier roman, La solitudine dei numeri primi.
L'histoire : Elle aime la photo, il est passionné par les mathématiques. Elle se sent exclue du monde, il refuse d'en faire partie. Chacun se reconnaît dans la solitude de l'autre. Ils se croisent, se rapprochent puis s'éloignent, avant de se frôler de nouveau. Leurs camarades de lycée sont les premiers à voir ce qu'Alice et Mattia ne comprendront que bien des années plus tard : le lien qui les unit est indestructible.
Mon avis : c'est fou ce que les gens, dès qu'ils apprennent que je tiens un blog de lecture, veulent me prêter des livres ! Pas très gentil pour ma PAL, certes, mais cela réserve des surprises, parfois bonnes, parfois moins bonnes. Dans tous les cas, ça me pousse à aller vers des lectures sur lesquelles je ne me serais pas pencher de moi même. Ce titre par exemple. Car oui, j'ai vu passer ce livre sur plusieurs blogs. Mais à lire la 4e de couv', j'aurais plutôt fait demi-tour. Et au final, je ne comprends pas l’engouement pour ce roman.
Alors d’accord, je n’ai pas passé un mauvais moment de lecture. Le style est tout à fait adapté aux personnages, avec une narration assez clinique des faits, plutôt froide et descriptive. Paolo Giordano ne cherche pas à nous les rendre sympathiques. On se demande d’ailleurs si ce n’est pas justement pour éviter le pathos que l’auteur en rajoute (dans quelle mesure cela ne vient-il pas également de la traduction ?).
On ressent la souffrance des personnages, abîmés dès l’enfance par le sort, puis plus tard par eux-mêmes. On lui suit à différentes dates clés de leur vie, où ils se croisent avant de s’éloigner à nouveau. Sauf qu’ils se morfondent un peu trop dans leur malheur à mon goût. Ils sont trop apathiques pour que je sympathise. J’aurais préféré une volonté de s’en sortir, du moins annoncée si ce n’est dans le passage à l’acte.
Un problème de crédibilité aussi : comment imaginer qu’un médecin puisse rester des années à côté d’une femme dont il connaît le problème sans jamais rien tenter pour l’aider, du moins jusqu’à ce que ça entre en opposition avec ses désirs ? Comment expliquer le manque de réaction total des parents ? Personne ne vient bousculer à aucun moment ces deux personnages.
Et puis, le rapprochement de deux être identiques et pourtant différents, la difficulté de vivre, c’est du déjà vu. Et par des plumes autrement plus poétiques que celle de Paolo Giordano.
L'histoire : Elle aime la photo, il est passionné par les mathématiques. Elle se sent exclue du monde, il refuse d'en faire partie. Chacun se reconnaît dans la solitude de l'autre. Ils se croisent, se rapprochent puis s'éloignent, avant de se frôler de nouveau. Leurs camarades de lycée sont les premiers à voir ce qu'Alice et Mattia ne comprendront que bien des années plus tard : le lien qui les unit est indestructible.
Mon avis : c'est fou ce que les gens, dès qu'ils apprennent que je tiens un blog de lecture, veulent me prêter des livres ! Pas très gentil pour ma PAL, certes, mais cela réserve des surprises, parfois bonnes, parfois moins bonnes. Dans tous les cas, ça me pousse à aller vers des lectures sur lesquelles je ne me serais pas pencher de moi même. Ce titre par exemple. Car oui, j'ai vu passer ce livre sur plusieurs blogs. Mais à lire la 4e de couv', j'aurais plutôt fait demi-tour. Et au final, je ne comprends pas l’engouement pour ce roman.
Alors d’accord, je n’ai pas passé un mauvais moment de lecture. Le style est tout à fait adapté aux personnages, avec une narration assez clinique des faits, plutôt froide et descriptive. Paolo Giordano ne cherche pas à nous les rendre sympathiques. On se demande d’ailleurs si ce n’est pas justement pour éviter le pathos que l’auteur en rajoute (dans quelle mesure cela ne vient-il pas également de la traduction ?).
On ressent la souffrance des personnages, abîmés dès l’enfance par le sort, puis plus tard par eux-mêmes. On lui suit à différentes dates clés de leur vie, où ils se croisent avant de s’éloigner à nouveau. Sauf qu’ils se morfondent un peu trop dans leur malheur à mon goût. Ils sont trop apathiques pour que je sympathise. J’aurais préféré une volonté de s’en sortir, du moins annoncée si ce n’est dans le passage à l’acte.
Un problème de crédibilité aussi : comment imaginer qu’un médecin puisse rester des années à côté d’une femme dont il connaît le problème sans jamais rien tenter pour l’aider, du moins jusqu’à ce que ça entre en opposition avec ses désirs ? Comment expliquer le manque de réaction total des parents ? Personne ne vient bousculer à aucun moment ces deux personnages.
Et puis, le rapprochement de deux être identiques et pourtant différents, la difficulté de vivre, c’est du déjà vu. Et par des plumes autrement plus poétiques que celle de Paolo Giordano.
Objectif PAL : -80
Un livre que j'ai beaucoup aimé !
RépondreSupprimerBeaucoup on beaucoup aimé, je sais...
RépondreSupprimerCe roman a beaucoup fait couler d'encre sur les blogs, et a beaucoup plu dans l'ensemble.
RépondreSupprimerMais je n'arrive pas à me laisser tenter. Et ton billet ne va pas contribuer à me fair changer d'avis ! ;-)
Je suis comme toi, je n'ai pas été sensible à ce livre que beaucoup ont adoré.
RépondreSupprimerDifficile de s'attacher à ces personnages mais j'ai quand même passé un bon moment de lecture.
RépondreSupprimerJe n'irai pas non plus jusqu'à dire que j'ai adoré, c'est une lecture quand même très sombre.
@ Marie et Alex Mot-à-Mots : je ne suis pas la seule donc
RépondreSupprimer@ **Fleur** : ça va parce que le livre est petit.