Le chevalier inexistant [Italo Calvino]
L'auteur : Né en octobre 1923 et mort en septembre 1985, Italo Calvino est un écrivain et philosophe italien, théoricien de la littérature, écrivain réaliste mais surtout connu pour ses fables humoristes.
L'histoire : Venu passer ses troupes en revue, Charlemagne découvre que sous l'armure de l'exemplaire paladin Agilulfe il n'y a personne... Agilulfe n'existe pas. Ce qui ne l'empêche pas de combattre ni de commander à son écuyer Gourdoulou - lequel existe bien, mais ne le sait pas. Derrière son ironie burlesque, Italo Calvino nous livre une profonde réflexion sur la guerre et le sens de l'histoire, et nous confie, en filigrane, ses pensées sur l'écriture.
Mon avis : Voici un conte qui revisite de manière bien étrange les récits médiévaux. Le lecteur suit le récit d’une nonne, dont on ne comprendra le rôle qu’à la toute fin, réservant ainsi une surprise au lecteur peu habitué à ces retournements de situations dans ce type de récit. Et cette nonne nous conte les aventures du chevalier Agilulfe, dont l’armure est vide. Il n’existe pas. Pourtant, il est très réel et, contrairement aux autres chevaliers de l’armée de Charlemagne, il est épris de perfection et de noblesse. Tous ses collègues ne dissimulent derrière leurs brillantes armures que rêves de gloire, argent, conquête féminine.
Tous les motifs classiques de la littérature médiévale sont ici repris sur le ton de l’humour : celui qui brigue la perfection n’existe pas ; la jeune fille poursuit son preux chevalier de ses assiduités ; les champs de bataille ne sont que du grand n’importe quoi ; les nuits d’amour sont décrites avec précision…
Alors oui, l’exercice de style est intéressant et ce petit conte se lit plaisamment et rapidement. Je n’ai rien de particulier à reprocher à ce récit, plutôt bien construit, avec humour d’ailleurs par l’auteur. Ceci dit, je n’ai pas été emballée plus que ça, je m’attendais à mieux. Je ne serais pas trop expliquer pourquoi : certaines fois, on passe simplement à côté de nos lectures, sans raison particulière.
Tous les motifs classiques de la littérature médiévale sont ici repris sur le ton de l’humour : celui qui brigue la perfection n’existe pas ; la jeune fille poursuit son preux chevalier de ses assiduités ; les champs de bataille ne sont que du grand n’importe quoi ; les nuits d’amour sont décrites avec précision…
Alors oui, l’exercice de style est intéressant et ce petit conte se lit plaisamment et rapidement. Je n’ai rien de particulier à reprocher à ce récit, plutôt bien construit, avec humour d’ailleurs par l’auteur. Ceci dit, je n’ai pas été emballée plus que ça, je m’attendais à mieux. Je ne serais pas trop expliquer pourquoi : certaines fois, on passe simplement à côté de nos lectures, sans raison particulière.
Je l'avais lu quand j'étais au lycée, et j'en garde un bon souvenir.
RépondreSupprimerCoïncidence amusante: j'ai commencé à le lire, je l'ai mis de côté parce que d'autres trucs plus urgent, et je ne l'ai pas repris depuis (il attend, il attend). Peut-être parce que je n'ai pas été emballée non plus. Il faudrait que je le finisse pourtant...
RépondreSupprimerbonjour,
RépondreSupprimerje le note, j'aime Calvino et Barthes et je ne connais pas
un petit tag t'attend http://ccommecolomb.blogspot.com/2012/03/un-petit-tag_11.html