Séries #37

Django


Far West, dans les années 1860 - 1870. Hanté par le meurtre de sa famille huit ans plus tôt, Django continue de chercher sa fille, s’accrochant à l’espoir qu'elle ait pu survivre au massacre. Il est abasourdi de la retrouver à New Babylon, sur le point d'épouser John. Convaincu que la ville est menacée, Django est inflexible : il ne prendra pas le risque de perdre sa fille une nouvelle fois.

Après trois épisodes, on a abandonné cette série. Impossible d'entrer dans cette histoire, qui a une ambiance glauque digne de Underground railroad mais sans sa portée humaniste. Je n'ai pas cru à cette relation père-fille, je n'ai pas cru à cette histoire homosexuelle, je n'ai pas cru à cette ville peuplée de laisser pour compte qui trouvent un filon de pétrole à exploiter et qui doivent combattre une folle furieuse qui pousse sa dévotion à l'extrême. On croule sous les flashbacks qui finissent par nous perdre. Il n'y a pas une qualité de mise en scène ou de scénario ou même d'interprétation qui permette de tenir en haleine le spectateur. On est loin des références qui ont librement inspiré cette série : le Django unchained de Tarantino ou le Django de Corbucci.


Landscapers



Susan et Christopher Edwards ont tué les parents de Susan, les ont enterré dans leur jardin et ont vidé leurs comptes en banque. Leur crime ne sera découvert que dix ans plus tard.

J'avoue ne pas avoir regarder exactement de quoi il était question dans cette série avant de la regarder. Le simple nom d'Olivia Colman a suffi à m'attirer. Et j'ai été déçue. Il ne s'agit pas vraiment du récit d'un fait divers, tant la réalisation propose une vision distordue, fantasmatique. Il s'agit plus du portrait intime de deux personnes malades qui ont trouvé dans leur couple une raison de vivre. Si les deux interprètes sont fabuleux, l'histoire elle n'a pas réussi à me convaincre car il n'y a en fait aucun rebondissement. Le rythme lent de certains épisodes et une mise en scène certes très créative mais à laquelle je n'ai pas adhérée font que je me suis même parfois endormie.



The Kominsky method



L'histoire n'est pas encore finie pour l'ancienne star Sandy Kominsky et son agent de longue date Norman Newlander. L'ancien acteur à succès se reconvertit en coach hollywoodien pour comédiens débutants.

À la recherche d'une série rapide, sans trop d'épisodes et sans que ceux-ci ne soient trop longs, j'ai opté pour La méthode Kominsky. L'idée de retrouver Michael Douglas était également séduisante. Et j'ai été tellement prise que j'ai enfilé en très peu de temps les trois saisons ! Il est compliqué ce qui rend cette série si accrocheuse. Elle n'est ni révolutionnaire sur le sujet ou la mise en scène, ce n'est pas la série de l'année, mais elle est à la fois délicate et savoureuse. Un petit bonbon de mélancholie qui est servi par deux merveilleux acteurs et une floppée de seconds rôles tous plus amusants les uns que les autres. Une bouffée fraiche de personnages et d'acteurs âgés, dans un monde qui fait bien trop la part belle à la jeunesse, c'est peut être ça la clé du succès. La troisième et ultime saison se fait sans Alan Arkin, ce qui prive la série de la franchise de ton dont ce vieux couple d'amis nous réjouissait.

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