Séries #52

Blue eye samurai



Un maître d’armes métis vit sous une fausse identité et cherche à se venger dans le Japon de l’époque d'Edo.

Voilà du bon, du très très bon même, que ce soit la qualité de l'animation ou le scénario. Dès le premier épisode, on est pris dedans. L'esthétique des décors autant que des scènes d'action est splendide. Les personnages sont intéressants et l'ambiance assez sombre car elle met en lumière toute la noirceur humaine. Pourtant, des pointes d'humour ici ou là, bien amenées, équilibre l'ensemble pour que ce ne soit pas plombant et qu'on avale ces 8 épisodes avec beaucoup de plaisir. Il y a peut être quelques petits couacs d'invraisemblance, mais vraiment rien dont on tiendrait vraiment rigueur. J'ai pensé à du Tarantino par moment, par l'esthétisme de la violence, qui pourtant n'est jamais gratuite. Et rythmiquement, ça ne souffre d'aucun essoufflement, tout est parfaitement amené. Bref, à voir !



Hierarchy


La Jooshin High School, créée par le conglomérat Jooshin Groupe, est l'école la plus prestigieuse de Corée du Sud. Normalement, seuls les élèves choisis à la naissance peuvent fréquenter ce lycée. Ces élèves sont la première fille de la famille qui dirige le groupe Jaeyool, Jung Jae Yi. Le successeur du groupe Jooshin, Kim Ri An. La plus jeune fille de la société commerciale internationale, Yoon He Ra. Et Lee Woo Jun, le second fils d'une puissante famille de politiciens. Jusqu'au jour où Kang Ha est transféré au lycée Jooshin. Derrière son sourire innocent se cache un secret. Le monde du lycée de Jooshin commence alors à se fissurer.

Malgré les thèmes intéressants abordés : pouvoir social, harcèlement, poids de l'héritage, cette série est assez mauvaise, tant par les interprétations exagérées que par le scénario qui se perd dans une romance improbable et n'a, sur le final, aucun sens moral puisque aucun personnage ne se remet en question. Il ne reste donc qu'une série faite pour placer à fond des produits de luxe, marque de vêtements ou voitures. Aucun intérêt.



Lady in the lake



Thanksgiving 1966 - Alors que la ville de Baltimore est en émoi suite à la disparition d'une petite fille, les vies de deux femmes vont fatalement entrer en collision. Maddie Schwartz, une femme au foyer, cherche à enterrer un mystérieux passé et se réinventer en journaliste d'investigation. Cleo Sherwood, une mère qui se bat pour subvenir aux besoins de sa famille, parcourt les bas-fonds politiques de la communauté noire de Baltimore. Leurs vies semblent bien différentes mais lorsque Maddie devient obsédée par la mort déconcertante de Cleo, un gouffre s'ouvre, mettant les proches des deux femmes en danger.

Ca aurait pu être bon, mais ça ne l'est pas. D'abord parce que le personnage de Nathalie Portman est agaçant, dans ses mimiques, sa façon de parler, son ambition non assumée. Ensuite parce que la série brasse trop large des thématiques pourtant intéressantes en trop peu de temps, tombant alors dans le caricatural et manquant de finesse. On survole la question des luttes sociales des noirs et des juifs dans l'Amérique des années 60, on survole le combat pour les droits civiques, on survole la place de la femme... Et pourtant, malgré le peu de temps, la réalisation choisit d'en perdre dans un avant dernier épisode inintéressant, fantasmagorie qui n'apporte strictement rien à l'intrigue. Bref, on ne s'attache pas aux personnages et il y a bien mieux sur ces thématiques.

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