American Psycho [Breat Easton Ellis]
L'auteur : Breat Easton Ellis est un romancier américain né en mars 1964 à Los Angeles. Parmi le mouvement Génération X, il décrit des personnages souvent jeunes et de bonne apparence mais dépravés et assumant cet état de fait, voire le revendiquant. American Psycho, son troisième roman, est à la base une commande de son éditeur Simon & Schuster, qui donne une avance de 300 000 $ à l'auteur mais qui préfère tout abandonner à la lecture du manuscrit. Repris et publié par l'éditeur Knopf en 1991, le livre se vend à plusieurs millions d'exemplaires aux États-Unis et dans le monde entier.
L'auteur dut prendre un garde du corps suite à de multiples menaces de mort. Il vit aujourd'hui à New York.
L'histoire : Patrick Bateman, 26 ans, flamboyant golden-boy de Wall Street, fréquente les endroits où il faut se montrer, sniffe quotidiennement sa ligne de coke, et surtout ne se pose aucune question. Parfait yuppie des années quatre-vingt, le jour il consomme. Mais la nuit, métamorphosé en serial killer, il tue, viole, égorge, tronçonne, décapite.
Portrait lucide et froid d'une Amérique auto satisfaite où l'argent, la corruption et la violence règnent en maîtres, American Psycho, qui fit scandale lors de sa parution aux États-Unis, est aujourd'hui un best-seller mondial.
Mon avis : Voici le roman peut être le plus connu de Breat Easton Ellis. Lasse d'en entendre parler, j'ai fini par le lire. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce livre est marquant, dérangeant, on ne peut pas le qualifier de difficile à lire car le style est limpide et fluide mais le sujet est tellement dérangeant que ce n'est pas non plus très facile d'approche. Plonger sans retenue dans le cerveau d'un tueur en série, sans aucun filet, qui en plus fait preuve d'un tel dégoût de tout ce qui n'est pas lui... De façon très progressive, Patrick Bateman plonge de plus en plus dans l'horreur (et le lecteur avec lui) de façon volontaire. Sa folie croit de façon exponentielle et, entre scènes d'horreur pures et lignes de coke, on finit par se demander si tout cela est réelle ou relève plus d'une hallucination monstrueuse.
Quant au portrait qui est brossé de la société américaine des années 90, il n'est pas brillant : monde de dépravés, chacun à des degrés différents, de gens avides de pouvoir et d'argent, incapables de se préoccuper des autres, ne pensant qu'à leurs petits plaisirs et à toute forme de débauche, plein de duplicité, menteurs ...
Les faits, présentés froidement, sans justification, sans explication du pourquoi cet homme en est arrivé à de tels actes sont mis en exergue par ce portrait d'une société qui privilégie l'apparence. Ce que l'"american way of life" peut produire de pire s'il n'y a aucune remise en cause.
Une lecture que je ne peux que conseiller si vous avez le coeur bien accroché !
L'auteur dut prendre un garde du corps suite à de multiples menaces de mort. Il vit aujourd'hui à New York.
L'histoire : Patrick Bateman, 26 ans, flamboyant golden-boy de Wall Street, fréquente les endroits où il faut se montrer, sniffe quotidiennement sa ligne de coke, et surtout ne se pose aucune question. Parfait yuppie des années quatre-vingt, le jour il consomme. Mais la nuit, métamorphosé en serial killer, il tue, viole, égorge, tronçonne, décapite.
Portrait lucide et froid d'une Amérique auto satisfaite où l'argent, la corruption et la violence règnent en maîtres, American Psycho, qui fit scandale lors de sa parution aux États-Unis, est aujourd'hui un best-seller mondial.
Mon avis : Voici le roman peut être le plus connu de Breat Easton Ellis. Lasse d'en entendre parler, j'ai fini par le lire. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce livre est marquant, dérangeant, on ne peut pas le qualifier de difficile à lire car le style est limpide et fluide mais le sujet est tellement dérangeant que ce n'est pas non plus très facile d'approche. Plonger sans retenue dans le cerveau d'un tueur en série, sans aucun filet, qui en plus fait preuve d'un tel dégoût de tout ce qui n'est pas lui... De façon très progressive, Patrick Bateman plonge de plus en plus dans l'horreur (et le lecteur avec lui) de façon volontaire. Sa folie croit de façon exponentielle et, entre scènes d'horreur pures et lignes de coke, on finit par se demander si tout cela est réelle ou relève plus d'une hallucination monstrueuse.
Quant au portrait qui est brossé de la société américaine des années 90, il n'est pas brillant : monde de dépravés, chacun à des degrés différents, de gens avides de pouvoir et d'argent, incapables de se préoccuper des autres, ne pensant qu'à leurs petits plaisirs et à toute forme de débauche, plein de duplicité, menteurs ...
Les faits, présentés froidement, sans justification, sans explication du pourquoi cet homme en est arrivé à de tels actes sont mis en exergue par ce portrait d'une société qui privilégie l'apparence. Ce que l'"american way of life" peut produire de pire s'il n'y a aucune remise en cause.
Une lecture que je ne peux que conseiller si vous avez le coeur bien accroché !
C'est un des livres qui m'a le plus étonnée! Je l'ai beaucoup aimé! J'aime particulièrement l'utilisation systématique des grandes marques et les descriptions vestimentaires faites par l'auteur à tout moment ou presque!
RépondreSupprimerGloups ! J'aime beaucoup les thrillers mais là je vais passer mon chemin, je ne me sens pas d'attaque ! En plus, le côté gore a l'air obsessionnel dans ce livre... Je vais éviter et m'épargner ainsi quelques cauchemards !!! :-)
RépondreSupprimerIl faudra que je lise ce livre. j'ai vu le film et il donne déjà un bon aperçu de la folie du livre et de son héros qu'interprète Christian Bale.
RépondreSupprimerJ'ai lu Lunar Park de lui il y a quelques semaines, et je ne sais pas trop quoi penser de l'auteur. Ce liver m'intrigue, pourtant.
RépondreSupprimerIl faut sans doute avec le coeur très très très accroché, en effet.
RépondreSupprimerJe crains qu'il ne se mette à pendouiller dès les dix premières pages, je ne le sens pas, je ne peux pas...
Pourtant, Dieu sait combien d'éloges j'ai lu sur les romans de cet auteur.
Je rate peut-être quelque chose de fort, mais je reste convaincue que c'est un peu pour mon bien ;)
mmhh pk pas! j'ai vu le film..et donc la lecture me branche moins! mais s'il y a des détails, ca peut ètre croustillant :D
RépondreSupprimerJe pense que je n'aurais pas le coeur assez bien accroché...
RépondreSupprimer0Mango : c'est vrai que l'auteur fait très bien les choses pour décrire Bateman comme un produit de la société.
RépondreSupprimer0Marie et Brize : oui, c'est gore, mais le plus dérangeant est sûrement de ne pas pouvoir refermer le livre sans connaître la fin.
0La Liseuse et Hildebald : je n'ai pas vu le film, mais je préfère que l'imagination fasse tout (comme dans la lecture du "Silence des agneaux" par exemple), c'est tellement pire que ce qu'on peut nous montrer !
0Neph : Oui, j'ai lu ta critique, et "Lunar Park" m'intéresse aussi.
0Reka : Disons que c'est ton imagination qui va tout faire et c'est ça en partie qui rend mal à l'aise (mais pas que!)