Mort à la Fenice [Donna Leon]
L'auteur : Donna Leon est une auteur américaine née en 1942 dans le New Jersey mais vivant désormais à Venise et enseigne la littérature dans une base américaine.
Mort à la Fenice est son premier roman et fait apparaître le commissaire Brunetti.
L'histoire : "Y a-t-il un médecin dans la salle ?" Le directeur du théâtre de La Fenice, à Venise, a bien du mal à maîtriser sa voix : son maestro vient d'être assassiné en pleine représentation. Le commissaire Brunetti découvre, horrifié, l'envers du décor.
Mon avis : Il n’y a pas de temps mort : dès les toutes premières pages, le crime a été commis, et l’inspecteur Brunetti entre en scène. Toute l’originalité de ce roman se trouve dans le cadre de l’intrigue, Venise. On parcourt les canaux, les ruelles étroites formant un vrai labyrinthe… on vibre et on a envie de partir en vacances là-bas (mais sans tous les touristes). Un charme indéniable s’exhale de ces descriptions.
Pour le reste, cela reste du classique mais efficace à n’en pas douter. C’est bien ficelé, l’inspecteur est attachant, un homme comme un autre, qui tient à son métier et à une vie de famille normale. Pas de courses poursuites, pas d'orgies de sang. La solution est bien trouvée et originale : à aucun moment je ne me suis doutée de quoi que ce soit. Les pages se tournent agréablement, un vrai bon moment de lecture. L'histoire se termine comme elle a commencé, un peu abruptement. Mais il reste un voyage avec Brunetti au cœur de la Sérénissime qui marque par l'ambiance générale de ce policier. J'espère avoir l'occasion d'en lire à nouveau bientôt.
Un mot également sur le format, tout nouveau. J'avoue être partie dans cette lecture avec un a priori négatif. Mais, à l'usage, c'est plutôt du positif qui en ressort : le format est petit et vraiment pratique pour les transports en commun ! J'ai enfin pu être debout et tenir un livre sans devoir me tordre les doigts. Bien que les pages soient en papier Bible, elles sont solides, se tournent facilement. Certes, on voit un peu à travers, mais rien de bien gênant. Il faut un petit temps d'adaptation pour s'habituer au sens de lecture et de tournage des pages, mais ça se fait tout de même facilement. La couverture est solide, plus qu'un poche habituel. La police est suffisamment grande, en tout cas pour ce roman ci (il me semble avoir vu des critiques indiquant que ce n'était pas le cas partout). Les deux seuls bémols : il manque un petit marque-page ficelle accroché à la couverture et le prix : 11€, c'est un petit peu trop cher. Si les livres étaient au prix d'un poche classique, je serais définitivement emballée !
Merci à Livraddict et aux éditions Point 2 pour ce partenariat qui m'a permis de découvrir un nouveau format et en même temps un auteur que je souhaitais lire.
Mort à la Fenice est son premier roman et fait apparaître le commissaire Brunetti.
L'histoire : "Y a-t-il un médecin dans la salle ?" Le directeur du théâtre de La Fenice, à Venise, a bien du mal à maîtriser sa voix : son maestro vient d'être assassiné en pleine représentation. Le commissaire Brunetti découvre, horrifié, l'envers du décor.
Mon avis : Il n’y a pas de temps mort : dès les toutes premières pages, le crime a été commis, et l’inspecteur Brunetti entre en scène. Toute l’originalité de ce roman se trouve dans le cadre de l’intrigue, Venise. On parcourt les canaux, les ruelles étroites formant un vrai labyrinthe… on vibre et on a envie de partir en vacances là-bas (mais sans tous les touristes). Un charme indéniable s’exhale de ces descriptions.
Pour le reste, cela reste du classique mais efficace à n’en pas douter. C’est bien ficelé, l’inspecteur est attachant, un homme comme un autre, qui tient à son métier et à une vie de famille normale. Pas de courses poursuites, pas d'orgies de sang. La solution est bien trouvée et originale : à aucun moment je ne me suis doutée de quoi que ce soit. Les pages se tournent agréablement, un vrai bon moment de lecture. L'histoire se termine comme elle a commencé, un peu abruptement. Mais il reste un voyage avec Brunetti au cœur de la Sérénissime qui marque par l'ambiance générale de ce policier. J'espère avoir l'occasion d'en lire à nouveau bientôt.
Un mot également sur le format, tout nouveau. J'avoue être partie dans cette lecture avec un a priori négatif. Mais, à l'usage, c'est plutôt du positif qui en ressort : le format est petit et vraiment pratique pour les transports en commun ! J'ai enfin pu être debout et tenir un livre sans devoir me tordre les doigts. Bien que les pages soient en papier Bible, elles sont solides, se tournent facilement. Certes, on voit un peu à travers, mais rien de bien gênant. Il faut un petit temps d'adaptation pour s'habituer au sens de lecture et de tournage des pages, mais ça se fait tout de même facilement. La couverture est solide, plus qu'un poche habituel. La police est suffisamment grande, en tout cas pour ce roman ci (il me semble avoir vu des critiques indiquant que ce n'était pas le cas partout). Les deux seuls bémols : il manque un petit marque-page ficelle accroché à la couverture et le prix : 11€, c'est un petit peu trop cher. Si les livres étaient au prix d'un poche classique, je serais définitivement emballée !
Merci à Livraddict et aux éditions Point 2 pour ce partenariat qui m'a permis de découvrir un nouveau format et en même temps un auteur que je souhaitais lire.
Je ne connais ni l'inspecteur, ni le format, qui ne me tente d'ailleurs pas trop... (enfin surtout le prix !).
RépondreSupprimerTu peux voir les aventures de l'inspecteur Brunetti sur France 3 toutes les semaines, je ne sais plus quel jour. C'est très sympa et c'est ce qui m'a donné envie de lire les romans.
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